La construction d’un mur de soutènement est indispensable sur un terrain en pente. Cela vous permet de vous protéger contre l’érosion et les crues. Vous pouvez aussi vous en servir pour délimiter votre propriété. C’est une opération que vous pouvez réaliser vous-même ou confier à un professionnel. Quoi qu’il en soit, découvrez ci-après la construction d’un mur de soutènement de A à Z.
Déterminer l’intervenant pour la construction du mur de soutènement
Que vous décidiez de vous lancer dans la construction de mur de soutènement vous-même ou de confier la tâche à un professionnel, certaines compétences sont indispensables : maîtrise de la détermination des dimensions du mur de soutènement, maîtrise du bon positionnement de ses armatures, connaissance sur le degré de pente du terrain et sélection du bon matériau.
Pour la réalisation d’un mur de soutènement, vous pouvez aussi faire appel à un géotechnicien, à un professionnel du BET ou à un maçon professionnel.
Bien sélectionner le matériel
C’est une étape à sauter si vous confiez les travaux à un professionnel. Par contre, elle n’est pas à zapper si vous envisagez de réaliser la construction du mur de soutènement vous-même. Elle consiste à bien choisir le matériel à utiliser. Cela concerne la bétonnière, le feutre géotextile, le béton, le gravier,le niveau à bulle, la massette et le seau de maçon.
Pour construire un mur de soutènement, vous avez aussi besoin de pelles, de pioches, de truelles, de fils à plomb, de cordeaux de jardinier et de gants de protection.
Respecter les différentes étapes de construction du mur de soutènement
La construction d’un mur de soutènement se réalise en plusieurs étapes, en commençant par la détermination de ses dimensions et de sa hauteur. Pour ce faire, tenez compte de la poussée de terre, de la poussée hydrostatique et des surcharges d’exploitation. En moyenne, vous devez prévoir une largeur de semelle entre 0,3 et 0,5 x hauteur ( 40 cm au minimum), une largeur de base du mur de 0,2 x hauteur+ 0,10 m et d’une largeur minimale du haut du mur de 20 cm. N’oubliez pas non plus de tenir compte de la profondeur de la semelle hors gel.
Après cela, procédez à la réalisation de la fondation du mur de soutènement. Au préalable, un décaissement de talus et une étude sont indispensables. Cela permet de fixer la profondeur de la semelle de béton.
Par la suite, vous pouvez effectuer le coulage de la fondation et des semelles. Pour ce faire, créez un hérisson de 10 cm au fond de la fouille et coulez le béton sur une épaisseur de 5 cm. Mettez en place le ferraillage en vous servant des attentes verticales. Coulez le béton encore une fois en veillant cette fois-ci à remplir totalement la tranchée. Veillez à ce que la couche soit au même niveau.
Puis, vient le montage du mur de soutènement qui est à réaliser au moins deux jours après le coulage de la fondation. Afin de garantir la solidité et la stabilité de la structure, l’alignement de la première couche est indispensable. Veillez également à mettre en place des blocs d’angle avec du fer tous les deux mètres, afin de renforcer la solidité du mur.
À la fin, retrouvez la mise en place du système de drainage pour le mur de soutènement. Plusieurs solutions sont possibles : pose de système de drainage dans les fondations, insertion de barbacanes dans les murs de soutènement ou application d’une protection contre l’utilisation de feutre géotextile.
Bref, la construction de mur de soutènement se déroule en plusieurs phases : choix du professionnel et respect du déroulement des différentes phases de la mise en place du mur de soutènement. Si vous réalisez les travaux vous-même, n’oubliez pas de choisir le bon matériel.
