Dû à leur zone d’implantation, les murs enterrés font face à différentes contraintes mécaniques dont les infiltrations d’eau, le poids de la construction, la poussée des terres et la pression hydrostatique, s’ils se situent à un niveau inférieur que celui de la nappe phréatique. Ainsi, le choix et la réalisation de l’isolation des murs enterrés s’avèrent plus ou moins compliqués et délicats. Pour plus d’informations, lisez cet article.
La nécessité d’isoler les murs enterrés
Les murs enterrés font généralement partie des principales causes d’humidité à l’intérieur de la maison. Or, cela risque de porter atteinte, non seulement à la santé des habitants, mais aussi à la solidité et à la longévité du bâtiment. Pour y remédier, des travaux d’étanchéité du sol et des murs sont indispensables. En outre, l’humidité provoquée par l’infiltration des murs enterrés peut impacter considérablement le confort thermique à l’intérieur du logement. D’où la nécessité de procéder à leur isolation. De plus, cela permettra aux habitants de la maison de bénéficier d’une habitation salubre, moins énergivore et plus écologique. En effet, la consommation énergétique liée au chauffage de la maison sera réduite. À noter que le sol et les soubassements constituent 20 à 22 % des déperditions thermiques totales d’un logement non isolé.
L’isolation des murs enterrés contribue aussi à la lutte contre la condensation et l’apparition de moisissures et des champignons. En revanche, si vous allez vous servir de la pièce concernée en guise de cave à vin, il vaut mieux ne pas isoler les murs enterrés. Pour cause, la présence du sol derrière les murs massifs offre une excellente inertie thermique en toute saison.
L’isolation des murs enterrés par l’extérieur
Nous vous conseillons de choisir l’isolation par l’extérieur des murs enterrés pour une construction neuve. C’est une méthode d’isolation murale qui procure une excellente protection thermique tout en conservant la superficie des espaces intérieurs. Vous avez un large choix de matériaux allant des isolants simples ou monocouches aux isolants complexes qui sont composés de plusieurs couches. En plus de l’optimisation du confort thermique à l’intérieur de la maison, ces isolants complexes permettent également d’améliorer l’étanchéité de vos murs enterrés. Ils bénéficient aussi d’une forte résistance à la compression. On peut citer comme exemple de matériaux de fabrication très courants le chanvre, la chaux, le polystyrène expansé et le liège expansé. Appliquer un enduit adapté à l’extérieur de vos murs enterrés permet d’augmenter leur résistance à l’humidité du sol.
L’isolation des murs enterrés par l’intérieur
L’isolation par l’intérieur est, en l’occurrence, la technique d’isolation des murs enterrés la moins coûteuse. Or, elle offre une assez bonne qualité d’isolation thermique. Elle est généralement réalisée dans le cadre des travaux de rénovation ou lorsque le choix du type d’isolation des murs enterrés n’a pas été pris en compte lors de la construction de l’ouvrage. L’isolation des murs enterrés par l’intérieur peut se faire de plusieurs façons, dont la mise en place d’une double cloison en bois ou en métal ou encore l’installation de plaques de parement. Sinon, il y a aussi les doubles cloisons en laine de verre, en mousse phénolique et en laine de roche. À retenir qu’avant de poser les isolants de votre choix, il faut d’abord régler les problèmes d’étanchéité. Par ailleurs, le principal inconvénient de l’isolation des murs enterrés par l’intérieur est la perte d’espace habitable.
Bien que la terre constitue déjà un isolant thermique pour les murs enterrés, cela n’est pas suffisant pour rendre la maison confortable et conforme aux normes en vigueur. Pour une isolation durable et efficace de vos murs enterrés, confiez votre projet à une entreprise qualifiée. Pour en trouver une, comparez les prestations et les devis proposés par les prestataires, le nombre d’années d’expérience, la garantie ainsi que les avis en ligne.
