Le goudronnage est une technique considérée comme révolutionnaire en son temps, permettant jusqu’à aujourd’hui de fabriquer des routes, des parkings ou encore des cours. Le goudron est un matériau obtenu de la distillation destructive de certaines matières végétales et minérales. On peut également en obtenir à partir de la pyrolyse du bois ou de la houille. Le bitume peut être défini comme un gisement naturel de goudron. Il est issu de la distillation du pétrole et peut avoir deux états : solide à température ambiante et liquide en incandescence. Il existe plusieurs types de bitumes et ils sont classés par catégories selon leur viscosité, leur pénétrabilité ou encore leur point de ramollissement. Il y a de nombreuses étapes dans la préparation du goudron et en plus, c’est un sous-produit très peu malléable. De ce fait, il est recommandé de faire appel à des professionnels pour le goudronnage. Les routes impeccables d’AMS en témoignent.
La planification
Avant de commencer à goudronner, il est indispensable de planifier l’opération. La planification doit se faire le plus méticuleusement possible, car il y a très peu de marge d’erreur. Le goudronnage d’une route nécessite de très gros travaux et la moindre erreur pourrait coûter très chère. Tous travaux de correction seraient à éviter tant que possible.
La planification permet également de repérer toute anomalie, comme le défaut de terrain, les nombreux ajustements et les réajustements à faire avant de passer aux travaux. En effet, c’est pendant la planification que l’on effectue une reconnaissance du terrain et que l’on délimite celui-ci. Les éventuelles mauvaises surprises seront donc évitées, ainsi que les erreurs de devis.
Le terrassement
Dans le cas d’une route, le terrassement consiste à la rendre la plus plane et la plus uniforme possible. Il s’agit ensuite de creuser pour pouvoir étaler le matériau. C’est lors du terrassement que l’on doit tenir compte de la pente utile à l’écoulement des eaux.
Après avoir nivelé et aplani le terrain, on creuse la tranchée qui doit représenter la surface de la route à la main ou à l’aide d’engins dont l’utilisation est prévue à cet effet. Si l’étape de la planification a bien été respectée, on devrait pouvoir couvrir l’espace dédié juste après le terrassement. On peut désormais passer aux étapes suivantes, à savoir l’empierrage et le goudronnage.
L’empierrage
C’est l’étape la plus importante de tout le processus. C’est à ce stade qu’il faut faire le plus attention et être le plus méticuleux. En somme, la manœuvre consiste à bien aplanir le sol et à créer une étanchéité avec celui-ci. La pose d’un film géotextile est souvent nécessaire pour assurer cette étanchéité.
L’empierrage consiste également à créer une chape de petites pierres ou de graviers pour que la route soit bien solide et qu’elle soit à l’épreuve du temps, des intempéries et de tout ce qui foulera le goudron. Il est conseiller de bien tasser après. Notez que les caniveaux et le système d’évacuation ou de collecte des eaux se construisent pendant l’empierrage.
Le goudronnage
Après chaque phase de cette étape, le rouleau compresseur devra passer pour bien tasser la terre afin que le rendu final soit bien compact. Entre le terrassement, la pose du film géotextile et la création de la chape, le rouleau compresseur passe pour assurer la robustesse de la route et du bon déroulement des étapes.
C’est alors que l’on passe à la dernière étape, le goudronnage. Elle consiste tout simplement à poser le goudron. Elle semble être l’étape la plus facile de tout le processus, mais il y a encore beaucoup à faire. La méthode diffère selon la nature et le type du goudron (de bitume dur, d’enrobé, d’enrobé drainant, de béton bitumineux ou de goudronnage bicouche).
